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il y a 1 an
Chapitre 76 : Dilemme
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Combien doit-on lui en donner ? demanda Valérie.
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On ne « doit » pas ! On le fait pour notre plaisir et son plaisir, la reprit Maîtresse Diane. Cela ne te fait plus plaisir ?
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C’est trop cruel pour moi.
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Et toi, soumise, veux-tu qu’on arrête ? me demanda lady Christine. Tu abandonnerais ? Tu décevrais ta maîtresse. Nous avions encore tant à te montrer.
Elle commençait à oublier que, pour les étudiantes, ma maîtresse, Ladyscar, était présente.
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Non, Maîtresse. Non Ladyscar. Je suis prêt à poursuivre, me résignai-je à répondre.
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Sinon, je te détache et nous partons maintenant, me proposa Valérie.
C’était tentant. Dans la tenue qu’elle portait, je l’aurai suivi n’importe où, mais elle ne disait cela que pour m’aider. Elle sortait avec Sébastien, pas avec moi. Dire non, cela terminerait mon initiation avec mes maîtresses. Je ne reverrai plus non plus Lydia, ni les vendeuses de la boutique, même si j’essaierai d’y retourner tout seul. Ce monde, dans lequel j’avais été entrainé, je l’appréciai.
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Non, Maîtresse Valérie. Je préfère rester et je souhaiterais que vous restiez aussi pour me punir.
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C’est pour sa tenue que tu y tiens, ma petite lesbienne. Elle t’excite, habillée comme cela, dit Nathalie, un peu plus énervée.
Valérie hésitait.
- Tu n’es pas obligé de le frapper aussi fort que nous, si tu ne le souhaites pas, négocia Maîtresse Diane. Ce n’est pas nécessaire, si tu n’es pas sadique. La douleur n’est qu’une part de la domination. Sache que cela reste une zone de confort pour lui, plus enivré par le masochisme que par l’humiliation ou la soumission.
Je n’aurai pu que confirmer. Il était vrai que je n’osais pas aller si loin quand je pratiquais sur moi-même et je n’oserai pas plus maintenant. Je ne pouvais me laisser aller à ce niveau de souffrance et continuer à me punir. La déconnection, grâce à la présence de dominatrices, me permettait de plonger pleinement dans ces sensations comme maintenant ; Libéré de ne plus avoir à penser à ne pas aller trop loin ! En espérant qu’elles connaissaient les limites du jeu !
Surtout que j’étais enfin dégagé de cette cage !
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Tu es sûr, me redemanda Valérie, peu convaincue.
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Oui, je suis sûr, Maîtresse.
C’est elle qui commença. Sans prévenir, sans que je puisse anticiper, sans d’ailleurs respecter la position préconisée, ses mains sur mes épaules qui pourtant m’aurait apporté la douceur de les sentir. Le coup resta puissant, même si elle ne l’avait pas voulu.
Nathalie prit sa place. Elles se relaieraient donc. Cela m’arrangeait. Cela laissait du temps pour m’extraire de l’enfer dans lequel je plongeais. Cela valait presque les derniers coups de fouets de la veille, me dis-je.
Par la durée, cela valut plus, que les coups de fouet de la veille !
Nathalie, elle, appliqua toutes les recommandations. Ses mains enserrèrent mes épaules et son genou me traversa les couilles, pour finir sa course entre mes fesses. Instinctivement, je voulus refermer les jambes, mes talons trainèrent sur le sol, abîmant probablement les talons. Je serai aussi puni pour cela, fut ma seule pensée.
- Ah la petite ! Elle commence enfin à comprendre que vouloir vivre les jambes écartées comme la pute qu’elle veut devenir, ça fait mal. Très mal, ajouta Nathalie en m’attrapant les couilles et en les serrant.
Diane, Christine, Valérie, Nathalie, puis cela recommençait. Chacune d’elle trouvant une phrase à me dire, après chacun des coups, tantôt insultante, humiliante, menaçante, mais toujours grossière.
Même Valérie, qui y prenait d’ailleurs plus de plaisir que le coup de genou lui-même, participait. Cela dura encore,… je ne pourrai le dire. Je m’étais laissé pendre, attendant chaque douleur comme le légitime retour de m’être volontairement livré, comme le châtiment d’un crime que je reconnaissais, celui de m’être offert à elles. Pourtant, malgré tout, je ne parvenais pas à le regretter quand Valérie repassait devant moi. Je rebandais, redonnant, à Nathalie qui passait derrière, une nouvelle envie préjudiciable à mon égard.
- C’est bon ! dit finalement Maîtresse Diane. On arrête là.
J’en profitai pour reprendre ma respiration, normalement, lentement. Je n’étais plus interrompu par les violentes secousses, mais la douleur me revenait par spasmes. J’avais mal aux poignets et mes mains étaient engourdies. J’étais heureux que cela se termine. Enfin le pensai-je.
- Maintenant nous allons voir ce que cela va donner avec le pied, poursuivit-elle.
Le pied, les bottes, les pointes ! J’avais oublié, ce n’était pas fini. C’était même loin d’être fini. Je ne relevai même pas la tête. Je ne bougeais plus.
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Je vais pouvoir essayer mes nouvelles chaussures dit Nathalie, en levant son pied entre mes jambes, le seul endroit où mon regard tête penché, s’orientait, ou plutôt s’était prostré.
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On va commencer pieds nus, dit Lady Christine en ôtant ses escarpins.
Valérie et Nathalie firent pareilles. Je relevai les yeux pour les observer. Je n’étais pas le seul. Les deux dominatrices les regardèrent également, les désirèrent, les convoitèrent. Oh oui, qu’elles étaient jolies, mes jeunes étudiantes ! J’avais cru que mes maîtresses étaient bisexuelles quand je les avais vu se jeter sur les vendeuses. Mais, maintenant, j’en étais convaincu, elles étaient juste lesbiennes. Et le seul rapport qu’elles voulaient avoir avec des mâles, comme moi, était celui de la domination stérile.
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Tu veux les lécher avant ? me demanda Lady Christine.
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Ce n’était pas prévu. Il faudrait qu’on le détache et le rattache et Lady… Et il n’a plus sa cage. Il faudrait lui remettre…, s’exprimait difficilement Maîtresse Diane, énervée qu’on propose de lui chambouler sa belle organisation.
Bien que je fusse plus masochiste que fétichiste, je préférai leur lécher les pieds à toutes les quatre, plutôt qu’elles ne continuassent à me massacrer les couilles. Je n’en pouvais plus. Les coups de genoux, prolongés trop longtemps, avaient laisser mes bourses gonflées et bleues.
Maintenant, à tour de rôle c’étaient les pieds qui claquaient douloureusement. Moins puissants que les genoux au début, elles me fouettaient plus qu’elles ne frappaient d’une souffrance différente, s’acharnant sur la peau échauffée et brulante.
Je ne comptais pas, je ne comptais plus. Elles frappaient plusieurs fois avant de laisser leur place à la suivante, réduisant mes moments de détente. Des hauts-le cœur et des envies de vomir vinrent rejoindre les autres symptômes. Je fermai les yeux. C’est à peine si j’entendis Maîtresse Diane leur commander de remettre leurs chaussures.
Je pleurais lorsque les premiers coups m’atteignirent. Les lourdes chaussures pointues que portaient Nathalie étaient dévastatrice. Je n’avais pas besoin d’ouvrir les yeux pour savoir qui me frappait, je les reconnaissais.
- Le corps de Valérie se présente nu juste après moi et je frappe si fort que tu ne trouves plus l’once de courage d’ouvrir les yeux pour en profiter, me murmura Nathalie après une série de trois coups bien ajustés.
Un instant, je pensais même lui cracher à la figure. Je n’en avais ni la force, ni l’audace. Combien de coups aurai-je hérité en retour ? J’ouvris cependant mes yeux en larmes, au grand plaisir de Lady Christine.
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Je savais bien que tu pouvais pleurer.
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Ne croyez-vous pas que cela suffît ? essaya à nouveau Nathalie.
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Demandons à l’intéressé ! ordonna Maîtresse Diane.
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Lassie, alors ? Qu’en penses-tu ? Doit-on continuer ? me demanda Lady Christine.
Maintenant c’était à moi de décider. Nathalie avait eu raison de moi. Le choix de ces chaussures, qu’elles possédaient maintenant et dont je goûterais probablement à nouveau, m’avait vaincu. J’avais envie d’arrêter et je comprenais Valérie qui ne supportait plus de me voir comme cela et voulant abréger mes souffrances. J’allais dire stop, mais Lassie me précéda.
- Je ne pense pas, Maîtresses. Je ne réponds qu’à vos ordres. Vous décidez et j’agis, répondit Lassie à ma place.
Non !
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